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Soyons individualiste pour un développement durable

Le 13/07/2010

Le développement durable et notre bien être futur peuvent se traiter de deux manières diamétralement opposées. Soit nous nous y employons de façon active individuellement et nous sommes chacun responsable de notre comportement, soit nous laissons l’Etat s’en charger à coups de taxes et de réglementations.

Ceux qui ont un certain age, si ce n’est un age certain se rappelleront que nos parents nous disaient « quand tu sors d’une pièce, éteint la lampe », « ne laisse pas couler l’eau du robinet », etc … cela s’appelait faire des économies. Nos parents qui ne connaissaient pas le crédit regardaient à chaque dépense et faisaient sans le savoir de l’écologie et du développement durable.

Les générations dites « écologiques » regrettent que les accords de Grenelle passent après certaines obligations plus urgentes comme l’emploi et la dette publique, mais faut-il attendre que l’Etat soit dans l’obligation d’établir des réglementations pour agir ? Si l’Etat n’a plus de raison pour exiger de ces citoyens un comportement adéquat il n’aura plus de raison de vouloir légiférer ou taxer. De même pour les entreprises si elles adoptent un comportement de responsabilité sociétale.

Etes vous prêt pendant cet été de profiter de vos vacances pour faire la liste des habitudes que vous pourriez changer et mettre en pratique les résolutions que vous aurez prises ?

Un fleuve est composé de petites rivières …. Ce sont tous nos gestes additionnés qui finiront par nous donner un air plus sain. Nous y serons tous gagnants !

Qu’en pensez-vous ? Etes vous prêt ? J’attends vos commentaires !

Respectons notre environnement

Le 09/07/2010

L’été arrive et avec lui l’envie qu’on tous les citadins de se promener au bord de la mer, dans la montagne ou à la campagne.

On nous fait de grands discours sur « prendre une douche au lieu d’un bain », mais notre environnement commence par la propreté dans la rue, dans la nature. Cette propreté est le premier respect que l’on a envers les autres. Ne pas laisser traîner des canettes, des bouteilles plastiques ou en verre dans la nature. Quel déplaisir lorsqu’on cherche un endroit pour pique-niquer que de se retrouver avec les détritus des passants précédents. On balaie chez soi, mais pourquoi le faire à l’extérieur, ce n’est plus chez nous. Et là, est l’erreur, car hors de nos quatre murs, nous sommes toujours chez nous.

L’environnement est l’espace où nous vivons quotidiennement. Nous en profitons, aussi avons-nous le devoir de le laisser en bon état à nos enfants et aux enfants de nos enfants. La nature se modifie naturellement, par le déplacement des plaques tectoniques, l’érosion des côtes dues aux marées, l’éruption des volcans, etc., mais la nature panse elle-même ses plaies. L’Homme malheureusement contribue à certaines modifications, sans ce soucier des conséquences, sans se soucier de l’enchaînement des maillons de la chaîne alimentaire. Bétonnage, domestication des cours d’eau, pompages et excavation dans le sol, milliards de tonnes de déchets à l’air libre…..

Les écologistes des premiers temps ont tirés avec raison la sonnette d’alarme devant l’ampleur des dégâts, vite repris par quelques pouvoirs qui ont trouvé comment en tirer profit. Parler de respecter l’environnement, que l’on assimile maintenant au développement durable, est confondu facilement avec un nouveau pactole rentable. Par exemple, certaines structures vous proposent au nom de l’écologie, de télécharger les factures sur Internet. Bénéfice très rentable pour elles, puisque notre facture n’aura pas baissé de la différence justifiée par les frais de papier, d’impression, de mise en pli, d’expédition qu’ils ne subiront plus. C’est le consommateur qui paiera en plus avec la note d’électricité pour allumer son ordinateur et imprimer la facture s’il en a besoin.

Gérer notre environnement est avant tout une question de bon sens et de respect. Il faut donc réfléchir, par exemple, avant de se lancer dans de la culture bio, pure et dure. Le système des « jardins raisonnés » ne serait-il pas meilleur ? Faut-il interdire à tout prix les antibiotiques ou la chimiothérapie lorsque la médecine préventive est impuissante à guérir une maladie ? Pour remplacer l’essence et continuer à circuler librement, on a commencé à fabriquer du biocarburant, sans se rendre compte que l’on appauvris les terres, et que l’on ne laisse pas assez de cultures pour l’alimentation des animaux et des Hommes, au lieu de penser à réduire ou réguler la circulation des voitures. Conséquence immédiate, les matières premières augmentent, blé, lait, viande…. Ensuite, l’on propose de mettre des taxes de pollution sur les transports des marchandises par camions, sur les autocars, les bus, et tout ce qui circule sans ce rendre compte que l’on agit sur notre économie et qu’on laisse le champ libre à des pays qui n’auront pas instauré cette taxe. Un peu plus suicidaire, mais on commence à avoir l’habitude. Pourquoi ne pas développer un système de ferroutage continental concurrentiel pour le fret ? Surtout que le système pollueur/payeur est une arnaque, parce qu’en fin de compte le pollueur tient compte de l’amende qu’il intègre dans son prix de revient et la fait payer au consommateur. Pourquoi ne pas envisager à l’échelle nationale un système de location de voitures et de covoiturage longue distance comme à Paris ? La réponse est vite faite ; il inquiète des entreprises tels que les constructeurs de voitures, les chauffeurs de taxi, les compagnies de cars, etc.…

L’industrie est très pollueuse, mais elle nous est indispensable. Que ce soit pour l’industrie ou l’agriculture, il faut cesser de les culpabiliser, mais les obliger à se servir de leur pollution et de leurs déchets, comme par exemple dans le port de Kalundborgau au Danemark, qui a démontré que les systèmes industriels peuvent fonctionner comme des écosystèmes biologiques, selon le principe de la chaîne alimentaire. Il y a 40 ans, les entrepreneurs locaux avaient découvert que les sous-produits des uns pouvaient servir de matière première aux autres et permettre d'économiser énergie et ressources naturelles.

La protection de l’environnement commence donc par une politique industrielle entièrement repensée, axée sur la symbiose industrielle, que ce soit pour la construction, l’agriculture, les produits chimiques, l’automobile Cessons de faire n’importe quoi sous prétexte que c’est écologique. Le remède risque d’être pire que le mal. Dans le « grenelle » de l’environnement, les problèmes les plus sensibles n’ont pas été ou peu abordés, comme la symbiose des industries, ou la répartition des énergies vers les consommateurs… Problèmes concernant les industries, mais n’oublions pas en attendant, que les états en profitent avec des taxes rentables.

L’Agence Internationale de l’Energie estime que pour répondre au renouvellement des énergies durables « les dépenses devraient être six fois supérieures à ce qui est prévu si l’on veut efficacement répondre au défi du réchauffement climatique ». De plus EDF s’inquiète maintenant du niveau de baisse en mai 2009 de la consommation d’électricité. (Ici, on voit bien l’objectif pour atteindre ou maintenir la rentabilité d’une entreprise). Autre exemple : celui des ampoules à économie d’énergie très chères. On a supprimé les thermomètres à mercure car dangereux, mais on autorise ces ampoules qui en contiennent. . Ne pas confondre développement durable avec taux de croissance, qui suscite l’achat de produits nouveaux obligeant à changer notre matériel

Les lobbyings ont eu des idées pour faire dépenser le consommateur, en regroupant les commerces en centre commercial. Pourquoi refuser d’en avoir au commencement de la chaîne industrielle !

Kalundborgau au Danemark

La centrale électrique se trouve au coeur de ce système d'échanges. La raffinerie lui fournit ses eaux usées, qu'elle utilise comme eau de refroidissement. En échange, elle lui procure de la vapeur, dégagée par son unité de cogénération, qu'elle revend aussi à Novo Nordisk et à la municipalité. L'eau tiède, rejetée par la centrale, est exploitée par une ferme piscicole installée à proximité. Les cendres, produites par la combustion du charbon, sont revendues à des entreprises de construction locales qui s'en servent dans la production du ciment. Enfin, l'installation d'une unité de désulfuration en 1990 permet à la centrale de produire du gypse, mis à profit par la société Gyproc. De son côté, la raffinerie revend à des entreprises de fertilisants le soufre extrait du gaz qu'elle produit en excès. Ce gaz est utilisé en appoint comme combustible par la centrale d'Asnæs et Gyproc. Les agriculteurs de la région profitent des boues fertilisantes produites par Novo Nordisk, tandis que les boues issues de l'usine de retraitement de la ville servent de matière première à une société de nettoyage des sols.

Résultat : Kalundborg est parvenu à diminuer de 20 000 tonnes sa consommation annuelle de pétrole, de 15 000 tonnes celle de charbon, de 200 000 celle de gypse, et de 2,9 millions de mètres cubes sa consommation d'eau. La symbiose a permis en outre de réduire massivement les rejets de déchets et de gaz à effet de serre. Selon les estimations réalisées par l'Institut de la symbiose, les investissements réalisés depuis trente ans pèseraient 75 millions de dollars. Mais les revenus dégagés par les économies d'énergie et par la valorisation des déchets sont, eux, évalués à 15 millions de dollars par an. Réf/ www.symbiosis.dk

Mi 2007 les députés ont voté pour l’interdiction des thermomètres au mercure non-électriques (les matériels électriques et contenant du mercure étaient déjà couverts par une directive) et d'autres instruments de mesure d'usage courant contenant du mercure, sans amendement à la position commune du Conseil, c’est-à-dire sans accepter la demande du PE d'une « dérogation permanente pour les fabricants de baromètres », mais acceptant « une exemption de deux ans ». (La pile au mercure reste autorisée dans le thermomètre) http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercure_(chimie)

Le mercure est présent en infime quantité (0,005% du poids de la lampe), en mélange avec un gaz non toxique : l'argon. L'efficacité énergétique des lampes fluorescentes est dûe au mercure, dont la quantité a baissé de 90% durant les 25 dernières années. Si le mercure est potentiellement dangereux pour l’environnement à l’échelle des dizaines de millions de lampes arrivant en fin de vie chaque année, la casse d’une lampe ne représente aucun danger pour la santé (voir l’étude de l’ASTEE sur les déchets mercuriels en France – juillet 1999 et mars 2000). http://www.malampe.org/?q=lampes_economie_energie

Le statut des conjoints de nos élus

Le 30/06/2010

Dans un projet de société on parle aussi d’éthique et une question se pose à en croire ce qu’on peut lire sur Internet. Les rumeurs, les informations et les scandales qui en découlent propagés et amplifiés par les médias sont-ils un reflet de nos mœurs ou bien nous entraînent-ils dans des dérives ?

Lorsqu’un homme ou une femme devient personnage public, alors que nous sommes tous avides de savoir qui il est, et que les paparazzi s’en donnent à cœur joie pour notre plus grand bonheur, quelles sont les limites de sa vie privée qu’elle lui soit personnelle ou familiale ? Jusqu’ici, il n’avait jamais été question de la place du conjoint du Président, parce que le président était un homme, et que les mentalités rétrogrades trouvaient normal que la femme d’un président ne travaille pas. L’égalité des droits et des devoirs des citoyens peut amener une femme à la présidence. Or, notre Président actuel nous a montré, avec des maladresses de protocole, que sa femme avait des velléités d’existence autre que celles d’être maîtresse de maison lors de réceptions et de s’occuper d’œuvres caritatives. Avant qu’une femme ne soit élue présidente, il faudrait prévoir un statut pour son conjoint qui ne peut se contenter de quitter ses occupations pour éviter les conflits d’intérêts et jouer les princes consorts, ainsi que pour les conjoints des ministres et députés. Et le conjoint d’un maire est-il à l’abri des rumeurs ? Ou bien va-t-on, alors que l’on prône l’égalité des sexes, donc la possibilité de travailler pour chaque partenaire d’un couple, obliger le conjoint à rester à la maison ?

« L’affaire Woerth » remet en cause l’égalité des sexes et le choix que l’on fait de son parcours professionnel alors que l’on est adolescent. Va-t-on aussi remettre en cause les familles de notaires, de médecins, de politiques, d’artistes ? Il y aura toujours dans n’importe quelle famille des aides de « carnet d’adresses ». Dans un autre ordre d’idées, les réseaux sociaux d’Internet pour trouver un emploi se sont développés. Gèrent-ils un conflit d’intérêts lorsqu’ils mettent en relation une personne par l’intermédiaire d’une autre ? On pourrait dire oui parce qu’ils court-circuitent les phases du recrutement normal mettant en piste plusieurs postulants.

La vie privée doit-elle être sacrée et de ce fait tout ce qui touche de près ou de loin à celle-ci être tu et être tolérée ou doit-on en réglementer les limites et lesquelles ? Ainsi, les écoutes téléphoniques seraient interdites et ne devraient être prises en compte par qui que ce soit, ni police, ni justice, ni journalistes, et dans ce cas comment pourrait-on faire certaines enquêtes qui se révèlent indispensables pour la sécurité de la nation ? Que peut-on dire et que doit-on taire ?

Qu’en pensez-vous ?

La responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE)

Le 17/05/2010

L’entreprise moderne en s’automatisant, en se délocalisant, en mettant en place des processus de rentabilité et de chiffres nous démontre, preuves à l’appui (suicides au travail, nombre de dépressions reconnues par la médecine du travail) sa responsabilité. A cela, s’ajoute son impact sur l’environnement : rivières polluées, rejet de CO², utilisation immodérée de matières premières. Sa responsabilité sociétale joue donc sur deux tableaux : l’emploi et l’environnement. En prenant en considération sa propre RS, l’entreprise ne peut être que gagnante.

 

Si elle continue à délocaliser, comptant sur les autres pour créer de l’emploi, si elle préfère faire de gros bénéfices pour plaire à ses investisseurs en réduisant salaires et mains d’œuvre, qui sera le consommateur de demain ? Ses consommateurs potentiels ne seront-ils plus que ceux qui sont sur place, hors de nos frontières, et qui n’auront que ce qu’ils ont gagné à dépenser, c’est-à-dire un bas salaire. Aura-t-elle à ce moment là assez de consommateurs pour rentabiliser son produit ? Il est donc important que l’entreprise prenne conscience de sa RS face à la crise qu’elle provoque. Son obéissance à la finance accélérant le processus de sa propre destruction.

 

L’autre volet se joue sur le développement durable, aussi bien sur la pollution que sur l’utilisation de matière première. Il faut qu’elle prenne conscience que plus la démographie mondiale devient importante, plus elle aura besoin de matières premières pour produire. Or, la plupart de celles-ci ne sont pas inépuisables. Il s’agit donc pour l’industrie principalement, de penser au moment de la création d’un produit à son recyclage, mais aussi à créer sa propre matière première, en recyclant le produit créé, comme par exemple pour les verriers, qui en recyclant le verre (calcin) réduisent leur matière première, mais aussi permet de diminuer la puissance thermique nécessaire à une nouvelle fabrication. Ils sont ainsi gagnants sur deux tableaux.

 

La symbiose industrielle devient donc un enjeu important pour réduire les coûts de production ainsi que l’impact environnemental. A titre d’exemple, l’eau d’un brasseur de bière peut servir après décantation simplifiée à une fabrique de papier, à condition que celle-ci lui soit contiguë.

 

L’entreprise ne peut donc être que gagnante si face à sa responsabilité sociétale elle cesse de délocaliser, si elle crée sa propre matière première et si elle coopère en partenariat avec des entreprises d’autres secteurs pour recycler sa pollution en matière première.