Si j'étais le chef de l'Etat face à la géopolitique mondiale, face à nos problèmes franco-français voici ce que je dirai - 4/50
36000 communes en France qui a dit que c'était trop ? Surtout aujourd'hui ou l'on souhaite réfléchir en termes de proximité. Manger local, prendre son vélo signifiant se déplacer sur de courtes distances, etc.
Alors que l'on a voulu rationaliser les ressources, améliorer les services en vue d'une attractivité pour les investissements et le développement économiques soit en regroupant des petites communes soit en les fusionnant avec des grandes villes pour en faire des métropoles, on a oublié l'humain et ses besoins. On a pensé rentabilité et finances que cela pouvaient générer et non bien être de la population.
Sans penser aux coûts indus d'une transition, aux infrastructures, à l'harmonisation des services des services publics nécessitant souvent des investissements pour moderniser les infrastructures existantes. Cela peut impliquer des coûts de plusieurs millions d'euros, selon l'état de ces dernières. .A la formation du personnel des anciennes communes devant être formés aux nouveaux systèmes et procédures, ce qui peut également représenter un coût important.
Ces regroupements éloignent les élus de leurs administrés, ce qui dans les zones rurales est inconcevable, car ce sont, non seulement les représentants des citoyens pour exposer leurs problèmes auprès de certaines administrations, mais aussi les piliers qui les aident à gérer le quotidien.
Car le plus important que nous avons oublié consciemment ou inconsciemment, je ne sais, c'est le besoin dans les zones rurales d'un monsieur ou d'une dame « Jesaistout ». Un ordinateur ne remplace pas celui ou de celle vers qui les habitants se tournent lorsqu’ils ont un problème. aussi bien administratif, qu'environnemental ou parfois un problème qui relève de la vie privée, comme de placer une personne âgée en EHPAD. Nous parlons bien entendu de ces petits maires, de ces maires des champs. Pourquoi croyez-vous qu'ils sont les élus qui sont le moins contestés ? C'est le vétérinaire, l'agricultrice, le médecin, celui qui a les mains dans le cambouis, mais qui connaît tout le monde (ou presque) par son prénom.
Or, le maire des champs et le maire des villes ont en réalité des fonctions auprès des citoyens bien différentes. Ils n'ont pas les mêmes problèmes à résoudre. Ceux de la terre ne sont pas ceux des villes. La perte d'identité locale nous prive de ces cultures, de ces patrimoines qui sont spécifiques soit aux villes, soit à la ruralité.
La fusion des communes soulève des questions importantes sur l'organisation des territoires et la place des citoyens. Il est essentiel de trouver un équilibre entre les besoins de développement et la préservation de l'identité locale et du lien social. Il est plus facile et bien moins coûteux de revenir à nos 36 000 communes que de vouloir à tout prix des métropoles. De garder des élus près de leurs administrés au lieu d'en faire des zéolites * derrière un bureau.
* Une zéolithe, ou zéolite, est un minéral faisant partie d'un groupe de même nom de cristaux formés d'un squelette microporeux d'aluminosilicate, dont les espaces vides connectés sont initialement occupés par des cations et des molécules d'eau.
societe solidaire
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